Nouvelles contemportaines : Regards sur le monde de Delphine de Vigan, Timothée de Fombelle et Caroline Vermalle

Quatrième de couverture 

Voir le monde à travers les yeux d'Elsa, c'est croire qu'à force de tout compter, le cœur peut devenir sec.

May est architecte de la maison du bonheur. Si seulement, la nuit de Noël, ses rêves devenaient réalités.

Gaston lui, regarde en arrière les jours de pluie et s'imagine un monde où tout est encore possible... au moins le temps d'un dernier tour de manège.

Mon avis

J'ai reçu ce livre après avoir envoyé un mail dans lequel je montrais en photo ma vision du monde, suivi d'un petit texte de mon cru. Et je pense que ça a dû plaire puisque je l'ai reçu.

Le recueil fait moins de 100 pages mais contient tout de même 10 nouvelles (1 pour Delphine de Vigan, 7 pour Timothée de Fombelle, et 2 pour Caroline Vermalle). En général pour les recueils de nouvelles, je fais la « critique » de chaque nouvelle afin de voir de quoi ça parle (rapidement) mais aussi mon petit avis, avant de faire une appréciation plus globale sur le recueil. Ici, je dois avouer que je me sens incapable de le faire et ce, pour plusieurs raisons.

La première est que les nouvelles sont tellement courtes, sauf la dernière qui fait presque la moitié du recueil, que je serais obligée de spoiler l’histoire (sans le faire exprès). Le peu que je pourrais dire, raconterait toute l’histoire, donc ça ne sert vraiment à rien, ça ne donnera pas forcément envie de lire ce recueil qui est pourtant vraiment génial et magnifique (et en plus ma manière de raconter n’a rien à voir avec celle des auteurs qui pour le coup, donne vraiment envie).

La deuxième raison est que ça retirerait tout charme et intérêt des nouvelles. Il est difficile d’en parler individuellement parce que pour la plupart, voire toutes, elles sont toute en émotion et ressenti. Il y a une certaine douceur dans ces textes, même si parfois certains sujets peuvent être durs, mais l’écriture des auteurs fait qu’on se laisse emporter, qu’on apprécie ce qui est dit. Quand on passe d’un auteur à l’autre on sent la différence à ce niveau là, mais ça n’est pas choquant, chacun sa manière de raconter et chacun sa sensibilité. Donc c’était vraiment très agréable, j’ai beaucoup apprécié.

Ces histoires sont comme des bonbons, il faut les savourer et les faire durer, et ce n’est que comme ça qu’on peut les apprécier même si pour la plupart elles ne font que 2 ou 3 pages. Mais ce sont 2 ou 3 pages qui nous emportent dans un monde rempli de sentiments et on ne peut pas rester indifférent à ces textes.

Voilà, je ne sais pas trop ce que vaut cette critique, parce qu’il est assez difficile de parler d’un livre qui nous emporte dans des histoires où l’émotion est au centre. Ce n’est pas tant ce qui est dit qui importe plutôt que la manière de le dire et de le montrer… C’est un ensemble qui fait que l’on apprécie ce texte. Donc si vous êtes sensibles et avez la larme facile, je pense que quelques textes vous plairont énormément (l’un de mes préférés est Scène de comptoir de Timothée de Fombelle, l’histoire est toute simple, rien de spectaculaire etc. et pourtant elle m’a énormément touchée). J’ai vraiment apprécié ce recueil et je trouve que toutes les nouvelles se valent, il n’y en a pas une qui surpasse une autre, elles sont toutes très bien. Chapeau bas aux auteurs. Et merci à Cécile B. de m’avoir permis de découvrir ce recueil vraiment magnifique.

Vous pouvez retrouver les deux nouvelles de Caroline Vermalle dans un nouveau format :


Et pour ceux que ça intéresse, voilà l’image et le texte que j’ai écrit et envoyé pour tenter de gagner ce recueil



Tout est désert, tout n’est que destruction. La terre s’assèche, il ne reste plus rien de vivant sur cette planète, c’est ce vers quoi nous nous dirigeons. La vie a disparu à cause de cette tornade destructrice qui emporte tout sur son passage. Il n’y a plus d’espoir.
Mais est-ce vrai ?
L’espoir est-il vraiment mort quand la vie est encore présente ? Et est-elle vraiment présente ? Cette tornade vient-elle de laisser vie à cet être devant nous ou bien se dirige-t-elle vers lui ? La vie est morte dès l’instant où il n’y a plus personne. Alors, on ne peut affirmer qu’elle l’est puisque grâce à cet enfant, à ce bébé qui tient pour la première fois debout sur ses jambes, la vie se manifeste et s’affirme. Se rend-il compte du danger qui lui fait face ? Est-il seulement conscient que ce spectacle à la fois beau et terrifiant à causer la perte du monde entier et qu’il est la raison de sa solitude ?
Un enfant c’est l’espoir, la vie, le bonheur et pourtant un enfant n’est pas capable de voir quand le danger rôde. C’est pourquoi il faut le protéger, l’aimer et l’aider à retrouver son chemin pour que l’espoir puisse subsister.
Car l'enfant, c'est l'avenir
L'espoir d'un nouveau lendemain
L'espoir d'un monde meilleur...

Commentaires

  1. Très joli texte! et la photo est parfaite!

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  2. Magnifique la photo que tu avais envoyé ! Le recueil a l'air vraiment sympa !

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    1. contente que ça plaise et oui il est vraiment super :D

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  3. Comme je te disais sur ta page facebook, j'ai quand même réussi à trouver un livre qui me tente bien sur ton blog, c'est donc celui-ci dont je te parlais.
    Je l'avais aperçu en magasin et il me tentait pas mal. Un livre rapide à lire puisque peu de pages, ça pourrait faire une coupure dans une saga.
    Je n'avais pas acheté ce livre car je n'avais jamais lu d'avis dessus donc j'hésitais.
    Bon maintenant, chose faite, j'ai un avis sur ce livre et il me tente encore plus.

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    1. ok, bah il est vraiment bien, très touchant, très rapide à lire. donc tu peux te lancer :)

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  4. Merci Mélisande ;-)
    Amicalement,
    Caroline Vermalle

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