De l'autre côté du miroir de Lewis Carroll (Alice 2)


Quatrième de couverture

Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage " derrière le miroir ", dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.

Mon avis

Après avoir lu Alice au pays des merveilles pour les cours, je me suis dit que tant qu’à faire, autant relire au passage De l’autre côté du miroir qui suit dans mon édition. Bah je dois avouer que c’était une lecture tout aussi sympathique, bien que décalé et déjanté si bien qu’au final, on ne sait pas toujours où l’auteur veut en venir.

L’histoire semble se passer pas quelques temps après le premier tome, vu qu’on voit Dinah, la petite chatte d’Alice, « maman » puisqu’elle a 2 petites chattes : Kitty (qui est noire) et Perce-Neige (qui est blanche) alors que dans le premier tome elle semblait encore jeune. Alors qu’Alice était assise sur un fauteuil tranquillement avant de réprimander Kitty pour ses bêtises, Alice commence à imaginer toute sorte de choses avec un échiquier qui se trouve non loin d’elle, avec des pièces blanches et rouges. Puis son attention se tourne vers un miroir qui se trouve dans la salle et s’imaginant qu’il y a un monde derrière celui-ci mais tout en inversé. Alors qu’elle s’y approchait, elle finit par traverser le miroir et rentrer dans cet autre monde qu’elle s’était imaginée et où tout est inversé et présenté aussi comme un échiquier. Elle rencontre alors la Reine Rouge qui lui figure que si Alice veut aussi être une Reine, il va falloir qu’elle se déplace sur l’échiquier, se plaçant tel un pion jusqu’à aboutir à son but. Et tout au long de sa traversée elle fera d’étonnante découverte…

Voilà comment on pourrait résumer (bien qu’il soit un peu long) l’histoire de ce 2e tome. Fidèle au 1er c’est tout aussi décalé et flou donc si on a aimé le premier on ne peut qu’apprécier ce 2e tome. D’autant que si l’on connait le dessin animé de Disney, on retrouve un certain nombre de personnages (comme Blanc Bonnet et Bonnet Blanc et leur histoire du Morse et du Charpentier, pour ceux qui se souviennent). Mais hormis ces deux personnages, tout le reste n’a rien à voir avec le dessin animé, on rencontre d’autres personnages, d’autres histoires, et situations que l’on n’a pas chez Disney. Une bonne petite histoire intéressante qui s’intéresse moins – par certains aspects – à la quête d’identité, comme c’était le cas pour le premier.

Ce qui est étrange avec ces livres c’est qu’on se demande quelle est la part du réel et la part de l’imaginaire, parce que bon, il faut avouer qu’Alice paraît quand même dérangée. C’est d’autant plus vrai au début du livre quand elle parle aux chattes, etc. mais surtout à la fin avec tout le questionnement qu’elle se pose… On se dit qu’elle a un grain ou bien une imagination très – voire trop – développée. Mais bon au moins c’est sympa, on ne s’ennuie pas parce qu’il faut voir toutes les rencontres qu’elle fait, les échanges entre les personnages avec des questions un peu philosophique (notamment l’aspect autour du nom, que je n’ai pas noté ou bien encore une de ces phrases limites incompréhensibles. Je vous présente celle de Blanc Bonnet : « Tout au contraire, continua Blanc Bonnet, et si c'était vrai, cela ne pourrait pas être faux; et en admettant que ce fût vrai, cela ne serait pas faux;  mais comme ce n'est pas vrai, c'est faux. Voilà de la bonne logique. ». Ça donne a réfléchir hein ?).

Une bonne lecture sympathique et je suis contente d’avoir eu l’opportunité de le relire parce que j’avais oublié pas mal de choses et en plus cela me permet de refaire des chroniques digne de ce nom, il fallait en profiter.

Commentaires

  1. C'est vrai que c'est perché, mais oui, cela ouvre les yeux sur certains détails du Disney ;) J'ai presque trouver le périple plus 'ancré' que le tome 1. Si je trouve les aventures sympa mais sans plus, j'aime beaucoup les illustrations et les représentations de cet univers et du personnage. Mention spéciale au jeu vidéo époustouflant Retour au pays de la folie.

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