Alors qu’au Vatican, le pape est sur son lit de mort, la rivalité entre Rodrigo Borgia et Giuliano Rovere s’intensifie. Les deux camps s’organisent : Cesare parvient à obtenir le soutien de l’archevêque de Pise, tandis que Giuliano charge un espion d’assassiner le jeune homme !
Mais celui-ci quitte la ville pour Florence, où il
doit rencontrer Lorenzo de Médicis. Les deux familles ont en effet un objectif commun :
stabiliser la situation à Pise et faire en sorte que Giovanni devienne enfin
cardinal. Pour y parvenir, Cesare encourage le grand banquier à se réconcilier
avec Raffaele Riario en collaborant à la création d’une manufacture de textiles…
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite. De plus, si l’on vient juste de lire le tome précédent (comme c’est mon cas) on sait à quoi s’attendre ici.
Cette série est vraiment addictive et se lit en un rien de temps. Vous me
direz que c’est propre aux mangas, mais quand même, on suit avec un réel
plaisir cette histoire. Dans ce deuxième volume, l’intrigue prend de plus en
plus d’ampleurs, les idées de Cesare commencent à prendre forme, le tout étant
que chaque élément soit à sa place en temps voulu. On voit les jeux d’alliance
et les intentions de chacun, la manière dont Angelo peut servir à Cesare
également.
Il y a des passages vraiment amusants qui ne peuvent que faire sourire
(exemple : la corrida), même si j’ai une petite mention à faire sur la
vision des Français. Dans ce livre c’est assez déplorable et pitoyable. En même
temps, le personnage d’Henri fait pitié tant il est impulsif, arrogant… Mais c’est
sûrement comme ça qu’on nous voit, donc…
Des personnages se dévoilent de plus en plus, nous permettant de
comprendre leur rôle. Angelo n’en rate pas une, par moment il peut briller par
son intelligence et de l’autre, sa naïveté le perdra, ce qui fait de lui un
personnage assez ambigu. On ne peut que l’apprécier, et parfois, on se dit qu’il
ferait mieux de se taire, de se cacher, car il attire les ennuis comme
personne. Il est certain qu’Angelo fait pâle figure à côté de Cesare qui brille
en tout point, même si c’est toujours sujet à controverse, mais il n’en reste
pas moins intéressant et je suis vraiment curieuse de voir ce que l’auteur va
faire de lui.
Quant à Cesare, on arrive à le cerner un peu plus, sa personnalité se
dévoile, que ça soit par ses faits et gestes ou bien par ce que peut nous
raconter Miguel. J’ai beaucoup ce personnage, même si comme Angelo, on peut
bien se demander au début pourquoi il lui est aussi dévoué (et la fin du volume
est lourde de sens et fait un peu froid dans le dos quand même).
Promis, je ne reparlerai pas du dessin, que je
trouve toujours aussi magnifique. Pas besoin de s’étendre là-dessus à chaque
fois, je pense qu’on commence à le saisir.
En bref, c’est toujours aussi bon, toujours aussi
addictif et j’ai hâte d’en voir davantage, car il nous reste encore beaucoup de
choses à découvrir sur Cesare…
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