Quatrième de couverture
Tout Pise est en effervescence : Giovanni de Médicis s’apprête à
passer son grand oral, ultime étape qui le sépare de la fin de ses études et
surtout de son accession au rang de cardinal…
Mais sa réussite n’aura pas seulement des conséquences politiques. A la
suggestion de Cesare, Angelo se prépare à partir pour Florence, où il est
destiné à devenir le nouvel homme de confiance de son Excellence. L’avenir des
Borgia, des Médicis et de la papauté même repose désormais sur les épaules de
Giovanni !
Mon avis
Après avoir attendu pendant des mois la suite de Cesare, sortie prévu
début juillet, repoussée à fin août, achat le 13 septembre et lu dans la soirée…
Au début de ce volume 10, Giovanni est sur le point de passer son dernier
examen, l’oral qui lui permettra de mettre un terme à ses études et être nommé
cardinal. C’est un moment décisif pour les Médicis car cela fait longtemps qu’il
n’y en a pas eu dans la famille et il faut à tout prix consolider les alliances.
Les questions s’enchaînent, montrant le grand talent oratoire de Giovanni mais
tout semble trop facile, c’est à ce moment-là que Cesare, membre du jury pose
ses questions qui vont amener un débat fort intéressant sur la place du peuple,
des puissants, etc. Cela met davantage en danger Giovanni, mais n’empêche pas
ce dernier à accéder au rang de cardinal. Puis, à la suggestion de Cesare,
Angelo est envoyé à Florence auprès de son Excellence Giovanni, pour lui prêter
main forte et avoir quelqu’un sur qui compter.
Ce livre est intéressant même s’il faut avouer qu’il ne se passe pas grand-chose
dans l’ensemble du livre. C’est davantage centré sur la nostalgie, le moment du
changement donc il y a des passages plus tendres et tranquille. C’est un tome
qui fait la transition entre deux événements, moment charnier qui vous nous mener
à des choses plus sérieuses et qui tourneront sur la politique « religieuse ».
Mais il permet de revenir sur les relations entre Angelo et Cesare, le moment
des adieux ; car même si Cesare est fin manipulateur et agit dans son
intérêt et celui de son père, il s’est tout de même attaché à Angelo. Et on le
voit bien dans ces moments de pause justement, une balade sur la Santa Maria de
Christophe Colomb, une chevauchée, etc.
On peut croire qu’Angelo reste à la solde de Cesare et même si ce dernier
lui a apporté beaucoup, il s’en affranchi un petit peu et l’on voit qu’il
commence à devenir plus tactique. Le jeune homme naïf connu dans le premier
tome n’est plus totalement là, il aura beaucoup évolué, son esprit vif s’aiguisant
un peu plus comme nous le montre la fin du volume.
Je ne vais pas écrire un long paragraphe pour parler des illustrations,
je pense qu’on aura compris en lisant mes chroniques des volumes précédents que
j’aime beaucoup. Je ne m’en lasse vraiment pas, les plans sont superbes et les
plans couleurs disponibles au début de l’ouvrage apportent un petit plus non
négligeable.
En bref, un nouveau tome intéressant qui va nous mener davantage dans la
politique puisque les éléments se mettent en place petit à petit. Je ne peux
que vous conseiller cette série qui est passionnante et addictive.
Ton avis sur cette série que je ne connaissais pas du tout me donne bien envie :)
RépondreSupprimerah c'est absolument génial, il ne faut surtout pas hésiter à la lire !
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