Quatrième de couverture
Charles et Florian sont amis d'enfance, des compagnons de toujours, fidèles et complémentaires. Ils se connaissent depuis la maternelle et leur lien est presque fraternel. Malgré leur différence, leur entente n'a jamais été troublée par la moindre rivalité. Mais un « orage » peut éclater même dans les amitiés dites indéfectibles. Et cet été, leur belle amitié est mise à rude épreuve. Les deux amis partent dans le Vercors chez l'oncle de Florian. Mais les vacances tant attendues vont rapidement virer au cauchemar...
Mon avis
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Oskar de m’avoir permis de
lire ce livre que j’ai bien apprécié, même si ce n’était pas totalement ce à
quoi je m’attendais.
L’histoire met en scène Florian et Charles. Il s’agit d’une
correspondance dans laquelle Florian envoie des mails à son ami Charles dans le
but de lui raconter les vacances et expliquer les faits, car durant les
vacances il s’est passé quelque chose qui a éloigné l’un de l’autre les deux
adolescents alors qu’ils étaient si proches autrefois. Cette
recontextualisation, bien que Charles la connaisse déjà, nous permet de
découvrir ce qui a bien pu se passer, pourquoi cette amitié s’est soudainement
brisée. Elément que l’on constate assez facilement avec le fait que Charles ne
veuille pas répondre aux messages de Florian ou bien parfois trop brièvement
pour s’en contenter et espérer que ce soit un vrai signe de vie de sa part.
Après Saison rouge, Dernier été avant l’orage est le deuxième
ouvrage dans la collection « Court métrage » que je lis. Je dois bien
avouer que ce texte est plutôt intéressant et assez différent de celui de
Charlotte Bousquet. Même si on peut, en dehors de l’épaisseur du texte, les
rapprocher car tous deux sont très sensibles et mettent en évidence les
sentiments et émotions du narrateur. Alors même que celui de Charlotte Bousquet
nous montrait la colère, la résignation de Kenza, quant à Françoise Grard, elle
nous montre toute la peine et le repenti de Florian pour à son ami de toujours.
Ce sont deux registres très différents et de les avoir lu l’un après l’autre,
cela change totalement d’univers mais dans les deux cas, l’écriture est très
belle et juste. J’ai parfaitement entendu la voix de Florian, exprimer en
quelque sorte sa souffrance face au mutisme de son ami alors qu’il s’est passé
quelque chose de suffisamment grave pour que Charles ne lui parle plus.
Mais je dois avouer que je m’attendais à une autre révélation. L’intrigue
n’a pas pris le tournant auquel je pensais. Etant donné la manière dont est
racontée l’histoire et certains éléments évoqués par Florian, cela aurait pu
être tout aussi crédible et remettre bien des choses en question. Je ne veux
pas totalement expliciter ma pensée, à voir si vous avez la même idée que moi en
lisant ce texte.
En bref, un roman intéressant qui m’a bien plu et en partie touché même si
ce n’était pas totalement ce à quoi je m’attendais. Une belle histoire qui
montre le pouvoir du pardon car celui-ci est aussi difficile à demander qu’à
accepter.
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