Quatrième de couverture
Paul Herzfeld dirige à Berlin le service de médecine légale de la police criminelle. Un matin, alors qu’il pratique l’autopsie d’une jeune femme savamment mutilée, il découvre dans son crâne une capsule métallique.
Quand il l’ouvre, stupeur ! Un bout de papier sur lequel figure un prénom, suivi d’un numéro de téléphone. Il le compose et la voix qu’il entend est celle de sa fille, Hannah…
Le message enregistré ne laisse place à aucun doute : « S’il te plaît, viens à mon secours ! Et pas à un mot à quiconque, sinon je mourrai… »
À lui de retrouver seul le psychopathe qui a élaboré ce macabre scénario et enlevé sa fille de dix-sept ans. Une course contre la montre bientôt jonchée d’autres cadavres, contenant d’autres indices…
L’Inciseur, un roman qui va laisser des traces… profondes.
Mon avis
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions de l’Archipel de m’avoir
permis de lire ce livre que j’ai tout simplement adoré, pas un coup de cœur comme
pour les précédents sur Alexander Zorbach mais cela n’en reste pas moins
excellent.
Pour ceux qui me suivent depuis un certain moment, je suis totalement fan
de Fitzek, c’est mon Grand Malade n°1 comme j’aime l’appeler parce que je sais
qu’en lisant ce livre, je serai malmenée, que mon cœur sera brisé et piétiné
sans aucun scrupule et il faut se l’avouer, c’est ce que l’on cherche en lisant
un bon thriller. On veut d’une certaine manière souffrir et Sebastian Fitzek a
l’art et la manière de faire.
Dans L’inciseur, l’auteur démontre
une fois de plus tout son talent, mais en plus quand il s’accorde les services
d’un célèbre médecin légiste : Michael Tsokos, on ne peut que redouter ce
qu’ils vont nous servir… et on est en droit de le penser et à raison…
Dès les premières pages on sent la tension et l’inattendu se produit. Je ne
m’attendais pas du tout à une telle entrée en matière mais elle fait froid dans
le dos et donne le ton au roman qui ne cessera de nous surprendre. Ensuite,
nous faisons la connaissance de Paul Herzfeld, médecin légiste qui travaille en
étroite collaboration avec les flics et qui va apprendre de la pire façon qu’il
soit : en découvrant dans un cadavre un numéro et le prénom de sa fille :
Hannah, cette dernière qui a été enlevée. S’ensuit ainsi une course contre la
montre, une lutte désespérée pour retrouver sa fille, sans aucune aide qu’il
soit, sans quoi elle mourra.
Sebastian Fitzek sait écrire des thrillers, c’est indéniable, il y a
toujours un ton qui donne froid dans le dos, il trouve toujours les mots pour
appuyer là où ça fait mal. La tension est omniprésente, faisant de L’inciseur un roman haletant qui nous
surprendra plus d’une fois. L’auteur joue avec son lecteur, il lui montre plein
de choses mais en même temps, il ne lui monte rien, on ne peut pas lui faire
confiance car tout est biaisé. La narration est à la première personne concernant
Paul Herzfeld mais nous découvrons en parallèle deux autres narrations, à la
troisième personne cette fois-ci, deux femmes, dont je tairai délibérément les
identités pour ne pas spoiler. Mais leur présence, en plus de celle de Paul
nous permet de voir la situation sous un angle nouveau, d’aborder d’autres
problèmes aussi et de s’imaginer toute sorte de choses, notamment sur l’identité
d’une des deux femmes.
Bref, un roman psychologique comme on les aime, on nous torture l’esprit,
on ne nous épargne aucun détail et la collaboration avec le médecin légiste
prend tout son sens quand on connaît le métier de Paul et aussi de ce qui va
devoir se passer. Un conseil, ne le lisez pas dès le matin, il y a de quoi
retourner l’estomac… Lire un tel livre après avoir lu beaucoup de livres de
jeunesse, je vous assure que le choc des cultures se fait bien sentir… Mais en même
temps, c’est pour notre plus grand plaisir car c’est ce que l’on attend d’un
tel livre.
Evidemment, commençant à connaître l’auteur pour avoir déjà lu trois de
ses romans (Le briseur d’âmes, Le voleur de regards, Le chasseur de regards), je ne le crois plus.
J’émettais donc toutes sortes de théories pour comprendre ce qui a bien pu
pousser le tueur à agir de cette manière et de voir les liens entre tous ses
morts, Paul lui-même et sa fille. Malgré cette méfiance et mes théories, je me
suis tout de même fait avoir par l’auteur car il est des choses que je n’aurai jamais
pensées. Je ne m’attendais pas à une telle fin qui nous met plus bas que terre,
comme il sait si bien le faire.
Quant aux personnages, ils ne peuvent pas nous laisser indifférent, que
ce soit le sort de cette femme qui se fait attendre, l’autre qui vit
actuellement un enfer et Paul… ce père désespéré à la recherche de sa fille. On
ne peut que s’y attacher, compatir à sa douleur et ressentir son envie de la
retrouver saine et sauve même si à chaque instant on se dit que cette quête est
vaine.
En bref, L’inciseur de Sebastian
Fitzek, en collaboration avec Michael Tsokos, est un excellent ouvrage qui
montre tout le talent et le machiavélisme de l’auteur. C’est une excellente
histoire qui vous donnera des sueurs froides et ne pourra pas vous laisser
indifférent. L’action est omniprésente, c’est haletant, on doute de tout et on
est loin de s’imaginer une telle fin ! Un roman à lire et un auteur à
découvrir de toute urgence si ce n’est pas déjà fait !
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