The Young World de Chris Weitz (The Young World 1)

Quatrième de couverture

New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des États-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement. Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.

Mon avis

The Young World est un roman post-apocalyptique qui se laisse lire mais il faut avouer que ce n’est pas non plus le livre du siècle dans le sens où je n’y ai pas vu vraiment d’originalité dans ce qui nous est proposé. Néanmoins j’ai passé dans l’ensemble un bon moment de lecture. C’était sympathique mais pas extraordinaire donc tout dépend des attentes que vous avez de vos lectures. Si c’est une lecture détente ou si vous cherchez à tout prix la pépite, le coup de cœur.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est plutôt simple mais efficace, c’est assez visuel et l’on voit clairement que l’auteur est scénariste. C’est incisif, direct, pas de perte de temps en description, etc. Au cinéma, je pense que ça pourrait être efficace, d’ailleurs, il doit faire l’objet d’une adaptation et c’est l’auteur lui même qui le réalisera.

Une chose que l’on peut dire de The Young World est que dès les premières pages nous sommes plongés dans l’univers de l’auteur, au cœur de « l’action ». Les informations nous parviennent petit à petit par l’intermédiaire de Jefferson et Donna qui sont tout deux les narrateurs de cette histoire. Par alternance des points de vue nous pouvons donc comprendre la situation dans laquelle ils se trouvent. Un virus parvenu il y a de cela 2 ans a décimé la population, du moins une partie de cette population, les enfants et les adultes. Seuls les adolescents tentent de survivre dans un monde où il n’y a plus électricité, plus tellement de nourriture et où règne la violence.

L’univers assez simple et déjà vu, mais cela reste efficace dans le genre. Ce n’est pas la première fois qu’en post-apocalyptique on découvre que seuls des enfants ou des adolescents ont survécu alors que le reste du monde n’existe plus. C’est le cas de la série Gone de Michael Grant où les adultes disparaissent, la série de BD Seuls de Bruno Gazzotti & FabienVelhmann où il n’y a qu’un groupe d’enfants qui restent en ville ou encore Seuls au monde d’Emmy Laybourne où l’on voit également un groupe d’enfants et d’adolescents devant survivre suite à un début de fin du monde. Bref, ce ne sont que des exemples mais le sujet a déjà été traité plus d’une fois. Et bien souvent cela devient vite l’apocalypse à moins d’essayer un temps soi peut d’y mettre de l’ordre et s’organiser.

Pour The Young World des clans se sont formés pour tenter de survivre dans ce monde. Nous suivons celui de Jefferson et son frère Washington situé au Washington Square ainsi que leur amie Donna. Un petit groupe décide de partir en quête pour trouver un remède au virus et s’ensuit toute l’aventure que nous découvrons dans ce premier tome. L’intrigue en soi est plutôt simple et ne tient pas à grand-chose pour le moment. Ce n’est pas inintéressant mais il est vrai que je m’attendais à quelque chose d’un peu plus consistant.

Ce premier tome est avant tout, à mes yeux, un tome introducteur pour nous présenter des personnages, un univers, une situation. Il y a tout de même un peu d’action pour qu’on ne s’ennuie pas, il arrive tout un tas de choses à Jefferson et Donna mais cela reste assez léger et en surface. Je pense que je lirai tout de même la suite pour voir où l’auteur nous emmène car ce n’est qu’une introduction à ce monde.

Quant à la partie romance parce que oui, évidemment il y en a une vu que Jeff est amoureux de Donna, j’avoue que je n’y ai pas vraiment cru. Jeff et Donna se connaissent depuis toujours, autant lui l’aime depuis longtemps, autant elle le voit plutôt comme un « petit frère », un ami de toujours et pas plus. Et du jour au lendemain, elle se sait amoureuse, j’avoue que là, c’était un peu gros. Il n’y a pas de vraie alchimie, rien qui puisse laisser penser qu’une histoire d’amour puisse se créer. Et vu l’histoire, j’avoue qu’une simple amitié aurait pu suffire sans passer par une romance. Je n’y ai pas vu grand intérêt, ce n’est pas ce qui m’a le plus passionné dans l’histoire et pourtant j’aime bien quand il y a des romances, mais là, je suis passée à côté.

Quant aux personnages, en soi ils sont plutôt sympathiques avec des personnalités distinctes, mais clairement on est dans le cliché. On a le black, l’homo, la blanche, l’asiatique, l’intello de service solitaire, le geek, comme pour les films américains, on représente toutes les minorités pour plus d’égalité. Peut-être est-ce un peu trop mais bon, admettons. Cela forme un groupe assez éclectique, chacun ayant des tâches bien particulières.

En bref, The Young World est un roman introducteur pour le moment qui nous permet de comprendre l’univers créé par Chris Weitz. Il met en place une situation, des personnages qui ont un but : celui de sauver le monde en trouvant un antidote. Pour cela ils vont devoir passer par différentes épreuves et aussi en apprendre plus sur le nouveau monde qui est le leur. L’action est assez présente pour qu’on n’ait pas le temps de s’ennuyer mais il faut dire que c’est assez simple en soi et je n’y ai pas vu l’originalité de l’univers. A voir ce que va donner la suite en espérant que ce soit plus surprenant car pour le moment cela reste quelque chose de très classique.

Commentaires

  1. J'ai super hâte de le découvrir mtnt qu'il est dans ma PAL :D

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  2. Je n'ai pas encore lu beaucoup de Dystopie jusqu'à maintenant, donc il est difficile pour moi de comparer. Toutefois jusqu'à maintenant j'aime bien! Ce dernier sera dans ma PAL surement un jour, mais il n'y a aucune presse non plus!

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    1. ce n'est pas de la dystopie mais du post apocalyptique. Je n'en ai pas spécialement lu des tonnes mais vu le cheminement etc. ce n'est pas terrible, pas indispensable à lire surtout qu'apparemment le tome 2 est pareil donc pour moi ça s'arrête là

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