Aya de Yopougon, vol. 1 de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

Quatrième de couverture

Ça sent les vacances à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan ! La nuit venue, les gazelles vont danser au Secouez-vous, au Ça va chauffer, avant d’embrasser leurs conquêtes à l’hôtel aux mille étoiles. Seule la sage Aya reste chez elle pour étudier…
À quoi rêvent les jeunes filles de Côte d’Ivoire ? Marguerite Abouet se souvient de son enfance et nous raconte une Afrique bien vivante, tendre et décalée.

Mon avis

Aya de Yopougon est une série de BD assez connue et lorsque j’ai eu la possibilité de le lire, je n’ai pas hésité pour voir ce que c’était exactement. C’est un premier volume intéressant mais je n’ai pas non plus adoré au point de lire la suite du coup je m’arrêterai là, mais au moins ma curiosité a été assouvie.

C’est les vacances à Yopougon et les amies d’Aya vont bien en profiter pour s’amuser et y faire des rencontres. Aya, quant à elle, préfère rester chez elle pour étudier car elle a plus d’ambition, elle veut devenir médecin et pour cela, elle sait qu’elle doit travailler.

Dans ce premier volume nous faisons la connaissance d’Aya, de sa famille, de ses amies qui ne cessent de faire la fête et évidemment à trop sortir, notamment avec des garçons, il arrive parfois des accidents qu’il faut réparer à tout prix. C’est une manière de nous faire découvrir l’Afrique, avec ses us et coutumes. Mais c’est également une autre manière de parler, j’avoue avoir eu un peu de mal au début et il est étonnant de voir le décalage entre les amies d’Aya et elle, qui parle pour le coup le français de France. Ce qui est amusant c’est la remarque de ses amies, comme si elle ne parlait pas « normalement » alors que cela m’était plus compréhensible.

Je ne suis pas spécialement fan des dessins de Clément Oubrerie, c’est un graphisme assez particulier avec des traits durs. Par exemple, sa version d’A la croisée des mondes de Philip Pullman ne me plaît pas du tout. Mais ici, je trouve que cela va bien et ce n’est pas choquant. Comme quoi, tout dépend de ce qui est présenté et de l’histoire.

En bref, ce premier tome d’Aya de Yopougon était intéressant à lire mais ce n’est pas ma came. Le but ici est de découvrir une autre culture, de voir les rêves et avenir de chacun dans ce village mais je n’ai pas suffisamment accroché pour lire la suite. d’autant que les dessins ne me plaisent pas spécialement, même si je trouve que le rendu est plutôt réussi et en fait une BD agréable dans l’ensemble.

Un livre se passant en Afrique, 
écrit par un auteur africain.

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