Quatrième de couverture
Enquête, complots et histoire d'amour : le destin d'une héroïne
passionnée et rebelle au XVIIIe siècle.
1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie
malgré la censure. Judith Amelot, fille d’imprimeur, se passionne pour le
métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir
imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la
responsabilité de l’imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des
ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans
laquelle l’auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas
au bout de ses peines. Quelqu’un cherche manifestement à anéantir la famille
Amelot. Qui ? Et pourquoi ?
Mon avis
1759 La plume de l’ange raconte les aventures de
Judith, une jeune fille d’imprimeur qui se passionne pour le métier de son père
mais du fait de son sexe, elle sait qu’elle ne pourra pas reprendre un jour
l’affaire familiale. Pourtant, lorsque son père va être arrêté pour avoir
« soi-disant » imprimé des ouvrages interdits, dans une période
trouble qu’est la censure, Judith va tout faire pour découvrir qui est à
l’origine de ces méfaits et aussi continuer coûte que coûte le travail de son
père malgré les préjugés et les problèmes que cela va causer. Une affaire qui
est loin d’être simple…
L’intrigue est bonne et bien menée en soi c’est plutôt simple mais
efficace dans le genre, même si je vous l’avoue, je m’attendais à quelque chose
de beaucoup plus approfondi et développé. Etant donné le sujet, il y avait des
possibilités et je m’attendais à un livre bien plus épais (non je n’avais pas
fait attention à la pagination en amont). Mais cela reste une lecture agréable,
peut-être pas LA lecture de l’année mais j’ai tout de même passé un bon moment
et cela m’a permis de me détendre, sans prise de tête. Cela a fait donc
parfaitement son office, j’en avais besoin à ce moment-là.
A tout instant on se demande bien qui est à l’origine de ces accusations,
pourquoi, dans quel but ? Autant de questions qui trouveront réponses à la
fin de l’ouvrage donc il faudra être un peu patient. Bon, il est vrai que l’on
peut se douter de certaines choses mais le suspense dans l’ensemble est plutôt
bien gardé et pour un lecteur peut-être moins aguerris que moi (c’est le
problème lorsqu’on lit beaucoup on finit par voir les « trucs et
astuces » bien plus rapidement).
L’écriture des auteures est agréable à lire et fluide de sorte que l’on
rentre très rapidement dans l’histoire, ce qui est toujours une bonne chose.
Cela se lit bien et vite, pour preuve, il ne m’a fait quelques heures tant
c’était simple et agréable.
Ce livre évoque une période trouble durant laquelle la censure était un
vrai problème dans la littérature car si ce n’était pas jugé conforme à la
morale, etc. le livre pouvait être interdit et l’imprimeur, qui faisait office
à cette époque à la fois d’éditeur et de libraire (alors qu’aujourd’hui ce sont
3 corps de métiers différents) pouvaient avoir de sérieux problèmes, comme on va
le voir ici. C’est donc intéressant de voir cet univers même si je l’avoue,
j’aurai aimé un peu plus d’approfondissent sur le sujet.
Judith est une jeune femme entière, pleine de conviction et qui est prête
à tout pour sauver son père et découvrir la vérité. Elle est attachante et
comme elle on a envie de savoir ce qui a bien pu se passer pour que la famille
Amelot en soi venu là. C’est le genre d’héroïne à laquelle on peut facilement
s’identifier et prendre plaisir à suivre dans ses aventures. Et le tout
agrémenté d’une petite romance pour le côté fleur bleue qui n’en reste pas
moins intéressante aussi car on se demande bien qui peut être ce fameux
prétendant…
En bref, 1759 La plume de l’ange
est un roman intéressant car il aborde le thème de la censure, notamment dans
la littérature à cette époque. En plus de cela, nous suivons toute une enquête
d’investigation aux côtés de Judith qui est prête à tout pour découvrir la
vérité sur les accusations à l’encontre de son père, et enfin une petite partie
romance, légère mais qui est tout de même là pour un côté plus fleur bleue. Une
lecture sans prise de tête et agréable dans l’ensemble même si je l’avoue, ce
n’est pas la lecture indispensable de l’année.
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