Presque minuit d'Anthony Yno Combrexelle (Presque minuit 1)

Quatrième de couverture 

Paris, 1889. Six orphelins en cavale, devenus gamins des rues par la force des événements, volent et détroussent les passants. Alors que l’Exposition universelle débute, ils font l’erreur de dérober le mauvais objet aux mauvaises personnes. Leurs mésaventures aux quatre coins de la ville les amèneront à découvrir les secrets d’un monde magique où s’affrontent créatures mythologiques, sorcières et terrifiants ennemis mécaniques. Plus que jamais, Moignon, Allumette, Bègue, Morve, Boiteux et Pleurs devront se battre pour sauver leur vie et celle des habitants de la capitale.

Mon avis

Une couverture jolie, sobre mais efficace et qui annonce bien la couleur, une 4e de couverture intrigante aux allures de Steampunk, il ne m’en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce livre. Et je dois dire que c’était une histoire intéressante. J’avoue qu’il m’a manqué un petit quelque chose pour que ce soit vraiment excellent ou un coup de cœur mais cela restait une histoire intéressante et prenante. Je vous conseille de le lire parce que c’est vraiment bien, d’autant que c’est un premier roman.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. l’écriture de l’auteur est très agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire.

J’ai beaucoup aimé l’univers qui a été créé. Cela semble simple dans un premier temps mais rapidement on voit les éléments se mettre en place et devenir plus complexes qu’il n’en a l’air. Le steampunk est un genre bien spécifique et j’ai bien aimé la manière dont l’auteur a créé son univers, voir la manière dont la technologie, les machines ont pris place dans l’intrigue. Mais je n’en dirai pas plus pour éviter tout spoiler, mais en tout cas, c’était vraiment intéressant.

L’intrigue est bonne et bien menée. Il y a son lot d’action et de problèmes, de sorte qu’on n’ait pas le temps de s’ennuyer. Les rebondissements et révélations sont nombreux, ce qui va changer le cours du récit. J’ai été assez surprise de la tournure des événements, je ne m’attendais pas du tout à cela en commençant ce roman, que je découvrais totalement puisque je n’en avais jamais entendu parler avant de le voir arriver en librairie. Et je suis vraiment contente de la découverte.

Le seul petit bémol est que je trouve que parfois on arrive vite à certaines conclusions. Cela va un peu vite en ce qui concerne certaines révélations. C’est essentiellement ça qui m’empêche d’avoir un coup de cœur, j’aurai aimé avoir un peu plus de détails. Mais dans l’ensemble, cela reste une très bonne histoire avec son lot d’actions et de problèmes. Ce qui est appréciable, même si mon petit cœur d’artichaut n’aime pas ça, c’est que l’auteur n’hésite pas à malmener ses personnages. Ce n’est pas parce que c’est de la jeunesse que tout est blanc, que tout est mignon dans un parfait monde de Bisounours, loin de là.

Les personnages sont attachants, ces 6 orphelins ont un caractère bien précis, leur surnom montre en partie ce qu’ils sont et ont a de la sympathie pour eux. J’aurai peut-être aimé les connaître davantage, voir un peu plus leur vie auparavant. On entrevoit certaines choses mais très peu au final. Chacun va avoir un rôle bien précis dans cette affaire qui va s’avérer bien plus complexe qu’elle n’en a l’air.

En bref, Presque minuit est un roman qui m’aura bien plu. C’est une histoire intéressante, bonne et bien menée, même si j’aurai aimé avoir un peu plus d’explications à certains moments, plus de détails pour que ce soit meilleur encore, du moins de mon point de vue. Cela dit, l’intrigue reste bonne et bien menée, l’univers est vraiment intéressant et les personnages attachants et sympathiques. Une petite bande que j’ai suivie avec grand plaisir qui va vivre là une aventure extraordinaire.

Commentaires