Quatrième de couverture
1912 - Une jeune galloise, Eleanor Blacksmith, disparaît du jour au lendemain sans laisser de traces. La légende raconte que, croyant sa petite sœur prisonnière du Royaume de Féérie, elle en aurait traversé les frontières pour partir à sa recherche.
1997 - E.J. Waroquier, folkloriste spécialisé dans les contes du Pays de Galles, découvre l'authentique carnet intime d'Eleanor, reparu mystérieusement sur les berges d'une rivière.
Mon avis
Suite à ma relecture du premier tome, je me suis
lancée directement dans cette suite et fin d’Oghams et je dois dire que l’attente en valait la peine.
En effet, cela fait 6 ans que je l’attends, suite
à des problèmes avec l’éditeur, le livre a peiné à sortir. Mais j’ai d’autant
plus honte que cela fait un an que ce livre est dans ma PAL et que je n’ai pas
trouvé le temps de le lire… Maintenant que c’est chose faite, je regrette de ne
pas avoir ouvert cette merveille plus tôt.
Les
Portes d’Or fait suite au Temps des Elfes qui racontait l’histoire d’Eleanor, cette jeune adolescente
partie à la recherche de sa sœur disparue. Nous poursuivons ici les pages de
son journal intime, reprenant ce voyage initiatique où Eleanor part retrouver la
Reine des Fées qui pourra la mener à sa sœur Kathy. Durant cette quête, Eleanor
va faire de nouvelles rencontres qui vont lui faire découvrir un peu plus cet
univers si particulier qu’est Elfirie.
C’est également la fin de son voyage et des
révélations, ainsi l’histoire se clôt parfaitement. Je dois dire que je m’y
attendais quelque peu, mais cela n’enlève rien de la surprise qui est vraiment
bonne. Le message délivré est aussi beau et donne à réfléchir et permet aussi
de faire lien avec de folkloriste qu’est Edouard J. Waroquier.
On se laisse totalement emporter par cette
histoire et l’écriture si poétique de Krystal Camprubi n’y est pas étrangère. C’est
vraiment très fluide et agréable à lire et elle permet de créer toute une
ambiance féérique à l’histoire mais même si le récit est très bon, cela n’aurait
pas la même saveur sans ses illustrations.
Une fois encore, elles sont vraiment magnifiques.
L’atmosphère qui s’en dégage diffère quelque peu du premier tome, mais ce qui
ne change pas c’est l’alternance entre les couleurs chaudes et lumineuses et
celle plus froide et plus sombres, créant ainsi des univers très différents en
fonction des créatures qu’elle rencontre. De plus, l’utilisation de différentes
techniques artistiques font qu’elles ne se ressemblent jamais. En effet, nous
avons parfois des dessins crayonnés, des peintures, des illustrations qui
semblent plus « digitales » (comme la couverture). Bref, différentes
techniques qui montrent tous les talents de Krystal Camprubi et qui donne une
esthétique si particulière à l’histoire.
En bref, Les
Portes d’Or est une suite et fin des plus réussie. J’ai adoré cette histoire, le diptyque est vraiment excellent et aura su me faire voyager au pays des fées
et autres créatures surnaturelles. Un récit magnifique avec des illustrations incroyables
que je vous conseille vivement !
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